Contribution à l'étude de la rebellion des cours souverains sous le règne de Louis XV

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Aux alentours de 1750, des dissensions graves éclatèrent entre les membres de la cour des aides de Montauban et l'intendant Lescalopier, publiquement accusé de malversations à l'occasion d'un procès intenté, moins contre l'administration royale, que contre la personne de son représentant légal. Seul le déplacement de M. de Lescalopier parvint à apaiser les esprits. En 1764, la même Compagnie, soucieuse de réaliser la subordination de l'administration royale à l'ordre judiciaire, informait contre l'activité du commissaire départi dans la généralité, Alexis de Gourgues. L'analyse, à quelques années de distance, de ces deux épisodes trahit l'affrontement grandissant de deux conceptions politiques du pouvoir. Dès 1764, la Monarchie put croire à l'imminence d'une coalition dirigée contre elle par l'insolente Cour montalbanaise. C'est cette coalition que Maupeou entendit juguler en 1771.

Aux alentours de 1750, des dissensions graves éclatèrent entre les membres de la cour des aides de Montauban et l'intendant Lescalopier, publiquement accusé de malversations à l'occasion d'un procès intenté, moins contre l'administration royale, que contre la personne de son représentant légal. Seul le déplacement de M. de Lescalopier parvint à apaiser les esprits. En 1764, la même Compagnie, soucieuse de réaliser la subordination de l'administration royale à l'ordre judiciaire, informait contre l'activité du commissaire départi dans la généralité, Alexis de Gourgues. L'analyse, à quelques années de distance, de ces deux épisodes trahit l'affrontement grandissant de deux conceptions politiques du pouvoir. Dès 1764, la Monarchie put croire à l'imminence d'une coalition dirigée contre elle par l'insolente Cour montalbanaise. C'est cette coalition que Maupeou entendit juguler en 1771.

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