Musiques dominantes

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Né à Alger, André Varel vient très tôt à Paris pour faire des études de chirurgien-dentiste, par nécessité. Parallèlement, il fait par goût, des études de philosophie et il écrit ses premiers vers que Francis Carco signale à l’attention du public. La guerre vient et lui donne une orientation toute différente : aujourd’hui, André Varel écrit des chansons. C’est un des auteurs les plus chantés et les plus traduits. Un de ses amis, le jeune romancier Louis Calaferte, a découvert un jour parmi quelques ouvrages philosophiques et dramatiques d’André Varel, des poèmes qu’il a réunis sous le titre de « Musiques dominantes ». Quand on demande à André Varel s’il y a une grande différence entre la chanson et le poème, il répond : — C’est la nuit et le jour ! L’une, c’est un art d’agrément de la vie sociale, l’autre, c’est l’âme toute entière qui s’exprime dans la musique de son silence et de sa vérité.