Histoire du français en Afrique - Une langue en copropriété ?

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En 1817 s'ouvre à Saint-Louis du Sénégal la première école en français. Jean Dard, l'instituteur qui en est responsable, fait le choix d'apprendre d'abord à écrire et lire aux élèves dans leur langue, le wolof. S'ensuivront de longs débats, parfois polémiques, sur la place des langues africaines dans l'enseignement, le type de pédagogie à appliquer. Près de deux siècles plus tard les pays africains sont confrontés au même type de problème. Mais le français s'est en même temps " africanisé ", il a pris des couleurs locales, tandis que certaines langues africaines s'imposaient en fonction de langues véhiculaires et que d'autres étaient utilisées dans l'enseignement ou l'alphabétisation.C'est cette histoire que retrace Louis-Jean Calvet, s'appuyant aussi bien sur l'analyse de documents d'archives que sur des enquêtes de terrain, brossant le tableau d'une langue désormais partagée, en copropriété, et évoquant les possibilités d'évolution.

En 1817 s'ouvre à Saint-Louis du Sénégal la première école en français. Jean Dard, l'instituteur qui en est responsable, fait le choix d'apprendre d'abord à écrire et lire aux élèves dans leur langue, le wolof. S'ensuivront de longs débats, parfois polémiques, sur la place des langues africaines dans l'enseignement, le type de pédagogie à appliquer. Près de deux siècles plus tard les pays africains sont confrontés au même type de problème. Mais le français s'est en même temps " africanisé ", il a pris des couleurs locales, tandis que certaines langues africaines s'imposaient en fonction de langues véhiculaires et que d'autres étaient utilisées dans l'enseignement ou l'alphabétisation.C'est cette histoire que retrace Louis-Jean Calvet, s'appuyant aussi bien sur l'analyse de documents d'archives que sur des enquêtes de terrain, brossant le tableau d'une langue désormais partagée, en copropriété, et évoquant les possibilités d'évolution.

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