Gens de Gaza

€ 9,99

En plein coeur de la bande de Gaza, suivez la lutte d'un peuple en souffrance et en résistance qui souhaite ardemment transmettre au reste du monde leur réalité.

Comme tout peuple en souffrance et en résistance, les habitants de la bande de Gaza, confinés dans leur cage, souhaitent ardemment transmettre au monde la réalité de leur vie. Suite à leurs séjours successifs à Gaza, les auteurs proposent de décrire la société gazaouie dans sa diversité, ses contradictions et sa résilience. Face à l'occupation et au blocus : une société contemporaine normale dans des conditions complètement anormales. Gaza préfigure-t-elle le monde qui nous attend : une population stigmatisée, diffamée, surveillée en permanence, lieu privilégié d'expérimentation des techniques de contrôle des populations, laboratoire pour les fabricants d'armes ? Le film associé au livre met en scène la parole des Gazaouis et participe au récit collectif du peuple palestinien.

Une description prenante de la société gazaouie dans sa diversité, ses contradictions et sa résilience. Gaza préfigure-t-elle le monde qui nous attend : une population stigmatisée, diffamée, surveillée en permanence, lieu privilégié d'expérimentation des techniques de contrôle des populations, laboratoire pour les fabricants d'armes ?

EXTRAIT

Gaza, de l’autre côté de notre Méditerranée, en face de nous, sur les bords du même monde où les hommes restent des hommes dont aucun ne vaut plus qu’un autre. Et pourtant on y perçoit parfois un goût de bout du monde tant les destructions sont à l’œuvre telle une fiction mortelle. Gaza est un chantier permanent de construction, destruction, reconstruction dans tous les sens du mot chantier : concret, idéologique, symbolique ; quand tout est en désordre, quel chantier !
Nous n’avons que le choix de rester debout, le secret de Gaza, c’est de faire d’un problème une solution, je ne sais pas, je n’ai pas appris comment baisser les bras. La population de Gaza n’est ni un peuple en armes triomphant, ni un peuple écrasé qui pleure, ni un peuple de terroristes, on dit que Gaza est un exemple de la résilience…
À Gaza, tout peut arriver, on n’est sûr de rien, quand les droits humains ne sont pas libres d’accès, personne ne sait pour soi ou pour les autres. Tout le monde attend, cela laisse beaucoup de place à l’aléatoire, aux interprétations, aux abus de pouvoir.
À Gaza, ce qui fait l’unité, c’est la famille, la solidarité concrète et quotidienne, regarder autour de soi, ne pas oublier l’autre, la résistance. Tout événement est occasion de fêter cette unité d’un peuple qui vit l’apartheid dont un des visages a été l’occupation et reste le blocus, et qui, pour rester vivant et combatif, s’anime de ce sentiment de résistance autour de l’unité nationale et familiale, la solidarité active, la fête.
À Gaza, rien ne circule, l’économie est en panne, c’est comme cultiver dans la mer, on est condamné à se taper soit contre les autres, soit contre les murs, il faut vivre la nuit. À Gaza, les jeunes ne sont jamais sortis, ils ne connaissent le monde que virtuellement, ils ont connu trois guerres et n’ont pas le souvenir d’un passé heureux, il ne reste que les récits.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Sarah Katz est socio-démographe, ancienne du CNRS.
Annie Vera, éducatrice, a travaillé à la Protection judiciaire de la jeunesse.

En plein coeur de la bande de Gaza, suivez la lutte d'un peuple en souffrance et en résistance qui souhaite ardemment transmettre au reste du monde leur réalité.

Comme tout peuple en souffrance et en résistance, les habitants de la bande de Gaza, confinés dans leur cage, souhaitent ardemment transmettre au monde la réalité de leur vie. Suite à leurs séjours successifs à Gaza, les auteurs proposent de décrire la société gazaouie dans sa diversité, ses contradictions et sa résilience. Face à l'occupation et au blocus : une société contemporaine normale dans des conditions complètement anormales. Gaza préfigure-t-elle le monde qui nous attend : une population stigmatisée, diffamée, surveillée en permanence, lieu privilégié d'expérimentation des techniques de contrôle des populations, laboratoire pour les fabricants d'armes ? Le film associé au livre met en scène la parole des Gazaouis et participe au récit collectif du peuple palestinien.

Une description prenante de la société gazaouie dans sa diversité, ses contradictions et sa résilience. Gaza préfigure-t-elle le monde qui nous attend : une population stigmatisée, diffamée, surveillée en permanence, lieu privilégié d'expérimentation des techniques de contrôle des populations, laboratoire pour les fabricants d'armes ?

EXTRAIT

Gaza, de l’autre côté de notre Méditerranée, en face de nous, sur les bords du même monde où les hommes restent des hommes dont aucun ne vaut plus qu’un autre. Et pourtant on y perçoit parfois un goût de bout du monde tant les destructions sont à l’œuvre telle une fiction mortelle. Gaza est un chantier permanent de construction, destruction, reconstruction dans tous les sens du mot chantier : concret, idéologique, symbolique ; quand tout est en désordre, quel chantier !
Nous n’avons que le choix de rester debout, le secret de Gaza, c’est de faire d’un problème une solution, je ne sais pas, je n’ai pas appris comment baisser les bras. La population de Gaza n’est ni un peuple en armes triomphant, ni un peuple écrasé qui pleure, ni un peuple de terroristes, on dit que Gaza est un exemple de la résilience…
À Gaza, tout peut arriver, on n’est sûr de rien, quand les droits humains ne sont pas libres d’accès, personne ne sait pour soi ou pour les autres. Tout le monde attend, cela laisse beaucoup de place à l’aléatoire, aux interprétations, aux abus de pouvoir.
À Gaza, ce qui fait l’unité, c’est la famille, la solidarité concrète et quotidienne, regarder autour de soi, ne pas oublier l’autre, la résistance. Tout événement est occasion de fêter cette unité d’un peuple qui vit l’apartheid dont un des visages a été l’occupation et reste le blocus, et qui, pour rester vivant et combatif, s’anime de ce sentiment de résistance autour de l’unité nationale et familiale, la solidarité active, la fête.
À Gaza, rien ne circule, l’économie est en panne, c’est comme cultiver dans la mer, on est condamné à se taper soit contre les autres, soit contre les murs, il faut vivre la nuit. À Gaza, les jeunes ne sont jamais sortis, ils ne connaissent le monde que virtuellement, ils ont connu trois guerres et n’ont pas le souvenir d’un passé heureux, il ne reste que les récits.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Sarah Katz est socio-démographe, ancienne du CNRS.
Annie Vera, éducatrice, a travaillé à la Protection judiciaire de la jeunesse.

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