Limage de la femme africaine au travers des auteurs africains. Guy Menga La marmite de Koka MBala et Mariama Ba Une si longue lettre

€ 52,99

Thèse de Master de l'année 2015 dans le domaine Lettres - Afrique, note: Mention 'Bien', , cours: Lettres Langues et Sciences Humaines, langue: Français, résumé: Au 19e siècle, lorsque la lutte pour l´égalité des droits entre homme et femme s´intensifie, l´image traditionnelle de la femme commence à se modifier. Depuis le mouvement des femmes dans les années 60 aux USA et 70 dans les pays occidentaux, le féminisme a pris son envol. Dès lors, les stéréotypes sur la femme dans le domaine de l´éducation, de la formation, son exclusion de la vie politique et ses charges familiales ont été mis en cause. La littérature féminine africaine, plus précisément d´expression française est bien jeune, car elle n´a que l´âge des Indépendances des pays africains francophones, lesquels, pour la plupart, accèdent à cette souveraineté dans les années 1960. Toutefois, en 1956, on peut remarquer déjà que Marie-Claire Matip publie N´gonda. Ladite littérature n´est pas restée en marge des différents mouvements politiques et sociaux. À partir des années 1970, le continent noir connaît une éclosion d´écrivains femmes sous la plume desquelles on pourrait lire différents sujets dépeignant non seulement la condition de la femme, mais aussi décrivant les différents bouleversements sociaux d´après les Indépendances. Au nombre de ces femmes écrivains, nous pouvons citer Ken Bugul (Le baobab fou), Calixte Beyala (Seul le diable le savait), Aminata Sow Fall (Le Jujubier du patriarche), Werewere Liking (L´amour-cent-vies). Aussi différentes les unes que les autres, les formes d´écriture, de style, de thèmes abordés relatent les faits sociaux avec acuité. Au nombre de ces écrivains femmes qui, partant souvent de leurs diverses expériences au foyer, prennent la parole et décrivent leur propre vie, s´illustre de si fort belle manière Mariama Bâ. Née en 1929 au Sénégal et élevée dans un milieu musulman traditionnel, son roman épistolaire Une si longue lettre l´a propulsée au-delà des frontières africaines en traitant d´un style aigre-doux la condition de la femme. Dans cette ?uvre, Mariama Bâ pointe la polygamie, dénonce la forte dominance des hommes, les sujets cruciaux qu´attaque le mouvement des femmes des années 70. Au-delà de la femme, c´est la société qui est peinte avec ses problèmes récurrents. Avant l´entrée en lice des femmes en littérature, ce sont les hommes qui écrivaient de et sur la femme, traitant ce sujet sous divers angles - parfois aussi avec beaucoup de préjugés. Le regard s´est sensiblement infléchi grâce à l´écriture féminine. [...]

Thèse de Master de l'année 2015 dans le domaine Lettres - Afrique, note: Mention 'Bien', , cours: Lettres Langues et Sciences Humaines, langue: Français, résumé: Au 19e siècle, lorsque la lutte pour l´égalité des droits entre homme et femme s´intensifie, l´image traditionnelle de la femme commence à se modifier. Depuis le mouvement des femmes dans les années 60 aux USA et 70 dans les pays occidentaux, le féminisme a pris son envol. Dès lors, les stéréotypes sur la femme dans le domaine de l´éducation, de la formation, son exclusion de la vie politique et ses charges familiales ont été mis en cause. La littérature féminine africaine, plus précisément d´expression française est bien jeune, car elle n´a que l´âge des Indépendances des pays africains francophones, lesquels, pour la plupart, accèdent à cette souveraineté dans les années 1960. Toutefois, en 1956, on peut remarquer déjà que Marie-Claire Matip publie N´gonda. Ladite littérature n´est pas restée en marge des différents mouvements politiques et sociaux. À partir des années 1970, le continent noir connaît une éclosion d´écrivains femmes sous la plume desquelles on pourrait lire différents sujets dépeignant non seulement la condition de la femme, mais aussi décrivant les différents bouleversements sociaux d´après les Indépendances. Au nombre de ces femmes écrivains, nous pouvons citer Ken Bugul (Le baobab fou), Calixte Beyala (Seul le diable le savait), Aminata Sow Fall (Le Jujubier du patriarche), Werewere Liking (L´amour-cent-vies). Aussi différentes les unes que les autres, les formes d´écriture, de style, de thèmes abordés relatent les faits sociaux avec acuité. Au nombre de ces écrivains femmes qui, partant souvent de leurs diverses expériences au foyer, prennent la parole et décrivent leur propre vie, s´illustre de si fort belle manière Mariama Bâ. Née en 1929 au Sénégal et élevée dans un milieu musulman traditionnel, son roman épistolaire Une si longue lettre l´a propulsée au-delà des frontières africaines en traitant d´un style aigre-doux la condition de la femme. Dans cette ?uvre, Mariama Bâ pointe la polygamie, dénonce la forte dominance des hommes, les sujets cruciaux qu´attaque le mouvement des femmes des années 70. Au-delà de la femme, c´est la société qui est peinte avec ses problèmes récurrents. Avant l´entrée en lice des femmes en littérature, ce sont les hommes qui écrivaient de et sur la femme, traitant ce sujet sous divers angles - parfois aussi avec beaucoup de préjugés. Le regard s´est sensiblement infléchi grâce à l´écriture féminine. [...]
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